La cage : avis nuancé sur son utilisation

🐾 La cage, réel outils ou cache misère ? - Sa place en éducation canine : * * * J'ai trouvé sur Facebook il y a quelques temps une suspicion de maltraitance pour un chien dans une cage. J'ai pris le temps de lire les commentaires, les gens trouvaient ça scandaleux, et portaient un jugement assez violent sur la chose, et certains accusaient les éducateurs d'être mauvais parce qu'ils utilisaient la cage. Tout d'abord il faut savoir que la cage n'a pas vocation à être un lieu de vie à temps complet pour un chien, qu'importe sa taille, et c'est mon même avis pour le chenil lorsque l'on parle de chien de compagnie sans troubles du comportement. La cage est en fait "un outil de contention", qui est utilisé dans certains contextes : - voyage - transport - hospitalisation vétérinaire, post-opératoire, maladie .. Des situations que chacun est amené à vivre sur les 15 ans de vie du chien, et c'est pour ça que d'après moi, la cage doit être introduite en éducation canine, avec une période de désensibilisation et d'adaptation. L'endroit doit être banalisé, pas une situation de stress intense. Une erreur que j'avais faite avec Nawa, qui ne supportait pas la contention et qui a finit par me péter une cage et faire tourner de l'oeil de personnel de la clinique face à ses hurlements de détresse. - Voilà pourquoi les chiens que j'ai en éducation voient la cage une fois où deux dans leurs parcours éducatifs. On prépare l'avenir, et le pire. Pour ce qui est de l'éducation pure et dure et les troubles du comportement, je suis assez modérée sur l'objet : En fait, je trouve qu'elle a se pouvoir de sécuriser un chien qui se mettrait en danger (chien destructeurs par exemple), ou sécuriser les humains du chien (chien réactif humains par exemple). Mais la cage ne doit pas être utilisée comme un cache misère, c'est une grossière erreur, la facilité à moindre prix. Je pense que la cage peut être un outils de thérapie comportementale, un juste milieu entre le besoin du chien et celui de son maître. Un propulseur de réussite en fait, sous réserve d'exercices appropriés. - Ainsi, je ne ferme plus la cage de Seth quand une personne entre à la maison. Il y va de lui même, en ressort de sa propre volonté, et produit des approches humains convenables, de son initiative. - Parfois, je m'absente, il est mit dans sa cage. Je projette un voyage un peu long en avion, donc je travaille l'attente en cage. Pour ce qui est de Beretta, qui faisait des angoisses de séparation avec destruction, le problème se règle en deux temps : La cage est ouverte et il s'y pose a volonté comme il se poserait dans un panier classique. La cage est son panier en fait, son lieu de repos. - Lors des petites absences, un effort est fait, il est laissé seul en liberté totale à la maison, et fait des petites bêtises qu'on lui pardonne. Il progresse à son rythme, c'est certain, ça se voit et ça se ressent. - Lors des absences plus longues, il est en cage, parce qu'il n'est pas prêt, tout simplement, et que son humain n'a absolument pas envi de racheter 6000€ de mobilier (normal 😂). L'étape un doit être réussis pour passer à l'étape deux. Son humain à pourtant des impératifs, lié à son travail. C'est donc un juste milieu je pense, puisque le chien à l'occasion de progresser à son rythme et son humain a l'occasion d'aller travailler sereinement. Par expérience, la rupture arrive très vite quand le chien détruit excessivement, à chaque absence. Le maître rentre la boule au ventre, découvre le carnage, humainement il s'énerve, le chien associe la rentré du maître à son énervement et produits de l'anxiété, on parle même pas de la conséquence financière et morale .. le maître n'a plus envie, laisse le chien dehors, arrêté de le regarder, puis de s'en occuper, bref. J'ai déjà écris à ce sujet. La rupture, c'est pas bon. La cage n'est pas vecteur de réussite, mais vecteur de tolérance et de persévérance. Attention cependant au bien être animale : - Mettre un chien en cage ne vous donnes absolument pas le droit de vous absenter 16h sans visite et sans sortie hygiénique ! - La taille doit être adapté aux besoins d'expression et morphologique du chien. Je ne veux pas voir de Doberman dans une cage de York ! - La cage n'est pas un cache misère, et vous devenez ABSOLUMENT traiter le comportement de votre chien, qui vous exprime une forme de mal être (angoisse de séparation, besoin masticatoire non comblé, manque d'activité globale, réactivité ....). - Ce n'est pas un outils de punition non plus. Arrêtez de penser comme des humains, commencez à penser comme un chien. On ne punit pas son chien au coin comme on punirait un enfant :) Pour ce qui est des modèles, je déconseille la matières en tissus, ça ne sert vraiment à rien. - Par contre j'aime assez la cage pliante (j'ai trouvé la mienne a Terranimo L'isula Rossa , modèle XXL à 100€), bien qu'elle n'est pas la plus solide sur le marché. Je l'a trouve pratique avec ses deux portes, son bac plastique au sol, les fermetures sécurité enfant, et son côté gain de place. - Je possède également un modèle géant IATA (norme avion), d'une valeur de 400€ avec roulettes, support gamelle, fenêtres amovibles et avec coupe vent, démontable en 3 parties, en modèle plastique renforcé, et plusieurs rangements intégrés. - Il existe aussi des modèles chiens destructeurs, en aluminium, qui sont beaucoup plus chers mais très solides. Je donne l'information aussi pour les professionnels, il existe des constructeurs de cage sur mesure en fonction de la voiture que vous possédez. - Il existe aussi un modèle très vendu, qui est toute en longueur. Je n'aime pas trop celui là, parce que pour entrer dedans il y a cette "marche" qui bloque à mon sens la continuité du mouvement et de la pièce. Mais je pense que cette idée, c'est purement ma propre psychologie, je vois cette marche comme une barrière entre la contention et la vie libre.. ahah ! Pour ce qui est du choix de la taille, il faut aller au plus logique d'après moi. Si vous possédez un chiot, prenez lui une cage adapté à sa taille adulte, pour des raisons économiques. Votre chien doit pouvoir se tourner, se coucher, se lever. Vous voyez donc qu'il faut trouver de la nuance dans vos jugements hâtifs. Un chien en cage n'est pas nécessairement un chien maltraité, il peut s'agir d'un chien en convalescence, d'un chien au travail, d'un usage ponctuel dans un contexte particulier, ou d'un usage normal (à mon sens, une cage ouverte avec un panier, le concept est le même que d'envoyer son chien au panier tout court....). La maltraitance intervient quand c'est un cache misère masquant la détresse du chien sans travail derrière, quand le matériel est inadapté, l'usage excessif, ou utilisé comme un outils de punition. - On ne peut pas parler d'éducation positive ou coercitive, pas à ce sujet. Contexte, toujours en encore : CONTEXTE.